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Marchés internationaux : le café robusta congolais enregistre une baisse de 2% et d'autres produits agricoles restent stables

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Café. Photo d'illustration.
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Le prix du café robusta, l’un des principaux produits d’exportation de la République Démocratique du Congo, a subi une légère baisse sur les marchés internationaux au cours de la semaine du 6 au 11 janvier 2025. Selon un communiqué du ministère du Commerce extérieur, ce produit se négocie désormais à 4,90 USD le kilogramme, contre 5 USD la semaine précédente, soit une baisse de 2%.

Outre le café robusta, six autres produits agricoles et menus forestiers congolais ont maintenu des prix stables durant cette période. Il s’agit du caoutchouc (1,10 USD/kg), de la papaïne (23,16 USD/kg), des écorces de quinquina (1,63 USD/kg), de la poudre de Totaquina (57,60 USD/kg), du sel de Quinine (97,92 USD/kg) et de la Rauwolfia (1,63 USD/kg).

Cependant, deux produits agricoles majeurs ont enregistré une baisse notable. Le prix du café arabica est passé de 6,26 USD à 6,15 USD le kilogramme, soit une diminution de 1,76 %. Quant au cacao, il a chuté de 11,59 USD à 10,89 USD le kilogramme, affichant une baisse de 6,04 %.

Cette fluctuation des prix résulte des dynamiques de l’offre et de la demande sur les marchés internationaux, ainsi que des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement. Le ministère du Commerce extérieur continue de suivre de près ces variations pour informer les acteurs économiques du pays.

Un contexte marqué par la stabilité de certains produits

La stabilité observée sur certains produits agricoles et menus forestiers reflète une relative régularité dans leur demande et leur approvisionnement. Ces produits restent des éléments clés de l’économie congolaise et représentent une opportunité pour les exportateurs locaux de se maintenir sur les marchés internationaux. La baisse des prix du café robusta et de certains autres produits agricoles pourrait cependant avoir des répercussions sur les revenus des producteurs congolais, déjà confrontés à plusieurs défis, notamment la volatilité des marchés et les coûts de production élevés.

Les autorités congolaises exhortent les acteurs du secteur agricole à diversifier leurs productions et à renforcer la qualité de leurs exportations pour mieux résister aux variations des marchés internationaux.

Lovic-Benjamin Nsapu