La République démocratique du Congo (RDC), l'un de pays producteur et exportateur du zinc peut pousser un ouff de joie grâce à la hausse du prix du zinc sur les marchés mondiaux. Pour la semaine du 6 au 11 janvier 2025, le prix d'une tonne de zinc a atteint 2.998,10 USD, ceci marque une augmentation de 0,21% par rapport aux 2.991,80 USD de la semaine précédente. Cette tendance, révélée par un communiqué de la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur, pourrait bien offrir un certain répit à une économie minière souvent en proie à des fluctuations instables.
En plus du zinc, d'autres produits miniers connaissent également une hausse sur les marchés internationaux. L’étain, par exemple, se négocie à 28.637,50 USD la tonne, contre 28.601,25 USD la semaine précédente, enregistrant une hausse de 0,13 %. L’or et l’argent suivent la même tendance, avec des prix respectifs de 84,75 USD et 0,96 USD le gramme, soit des augmentations de 0,28 % et 1,05 %. Ces hausses sont perçues comme un signe positif pour les exportateurs congolais.
Pas de même tendance pour tous les minerais
Tous les minerais ne partagent pas cette fortune. Le cuivre, autre produit phare de la RDC, a vu son prix chuter à 8.786,65 USD la tonne, représentant une baisse de 0,42 % par rapport à la semaine précédente. Cette chute soulève des inquiétudes quant à la viabilité des opérations minières, alors que le pays dépend fortement de ses exportations de cuivre pour équilibrer son économie.
Il est à noter que deux autres produits, le cobalt et le tantale, sont restés stables, se négociant à 24.050 USD la tonne et 227 USD le kilogramme respectivement. Cela indique que, malgré les fluctuations, certains segments du marché minier congolais maintiennent leur valeur, offrant ainsi une certaine sécurité aux acteurs économiques concernés.
Les variations de prix observées sur les marchés internationaux sont intrinsèquement liées à la dynamique de l’offre et de la demande, ainsi qu’à la chaîne d’approvisionnement. Ces facteurs influencent non seulement les revenus des entreprises minières, mais ont également un impact direct sur l'économie congolaise, qui reste fortement tributaire des exportations de matières premières.
Il est important de souligner que, bien que la hausse des prix du zinc et d'autres minerais puisse apporter un souffle d'espoir à l'économie de la RDC, les défis persistent, notamment avec la baisse du prix du cuivre. La stabilité et la durabilité de cette dynamique dépendent d'une gestion efficace des ressources et d'une réponse adéquate aux fluctuations du marché mondial.
Céleste Z
