Le ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement a présenté, lors d'une matinée technique, les nouveaux outils de programmation du Programme d’Investissement Public (PIP) pour la période 2026-2028.
Cette activité s’est déroulée dans le Salon Rouge de l’Immeuble du Gouvernement, à Kinshasa. Elle s’inscrit dans le cadre de la modernisation de la gestion des investissements publics en République Démocratique du Congo.

Lors de cette rencontre, le Secrétaire général du ministère du Plan, Daniel Epembe, a souligné l’importance stratégique de l’événement, qui a réuni les directeurs-chefs des services d’études et de planification des ministères ainsi que d’autres parties prenantes.
« Le gouvernement de la République a résolu d’améliorer les outils de programmation et de mettre en place les procédures idoines pour booster la qualité du Programme d’Investissement Public. Ce travail vous concerne directement », a déclaré Daniel Epembe à l’assistance.
En effet, les nouveaux outils présentés sont alignés sur le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) 2024-2028. Parmi eux figurent le Décret n° 23/18, qui établit le cadre juridique de la gestion des investissements publics, ainsi qu’une circulaire annuelle orientant la préparation des prévisions de dépenses en capital. Ces instruments visent à favoriser des projets structurants pour 2026, tout en intégrant des indicateurs environnementaux et climatiques.
Cette matinée a également marqué le lancement officiel de l’élaboration du PIP 2026-2028, avec pour objectif de générer des investissements publics significatifs en faveur du développement socio-économique du pays. Daniel Epembe a insisté sur le fait que ces nouveaux outils permettront de renforcer la sélection et la priorisation des projets d’investissements publics, essentiels pour l’avenir de la RDC.
Enfin, le Secrétaire général a encouragé les acteurs clés à s’approprier ces outils, soulignant que le succès du PIP dépendra d’une planification rigoureuse et réaliste. « Il est crucial que chaque projet réponde aux besoins prioritaires du pays », a-t-il renchéri, appelant à un engagement collectif pour garantir la réussite de cette initiative.
Alors que la RDC se prépare à une nouvelle phase de développement, l’espoir est que ces outils permettront de transformer la vision en actions concrètes, apportant ainsi des bénéfices tangibles à la population.
Céleste Z