Au cours de la semaine du 28 octobre au 02 novembre 2024, la poudre de totaquina, un produit agricole de la République démocratique du Congo, a enregistré une hausse de son prix sur les marchés internationaux. Un kilogramme de cette poudre se vend désormais à 55,20 USD, marquant une augmentation de 1,10 % par rapport à la semaine précédente où il était évalué à 54,60 USD, selon un communiqué de la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur.
Cette tendance à la hausse n'est pas isolée, car d'autres produits agricoles et forestiers congolais ont également vu leurs prix grimper. Parmi eux, la papaïne, les écorces de quinquina, le sel de quinine et la Rauwolfia ont connu des ajustements respectifs allant de 0,65 % à 1,09 %. Par exemple, le prix de la papaïne est passé de 21,96 USD à 22,20 USD le kilogramme. Par contre, tous les produits ne bénéficient pas de cette dynamique positive.
Les cafés robusta et arabica, ainsi que le cacao, ont connu une baisse de leurs prix, respectivement à 4,98 USD, 4,88 USD et 7,16 USD le kilogramme, soit des reculs de 3,68 %, 2,20 % et 3,50 %. Le caoutchouc, quant à lui, est resté stable à 1,12 USD. Les variations de prix observées sur les marchés sont directement influencées par les dynamiques d'offre et de demande, ainsi que par les fluctuations au sein de la chaîne d'approvisionnement.
Alors que certains produits congolais gagnent en valeur sur les marchés internationaux, d'autres souffrent de la volatilité des prix, soulignant la complexité du commerce agricole dans la région. Cette situation pose un défi pour les agriculteurs et les producteurs qui doivent naviguer dans un environnement économique en constante évolution.
Ce que les agriculteurs et producteurs doivent faire face aux fluctuations des prix Pour rentabiliser leur économie face aux fluctuations des prix des produits agricoles, les agriculteurs et producteurs congolais doivent d'abord diversifier leurs cultures et leurs sources de revenus. En cultivant une variété de produits agricoles, ils peuvent réduire leur dépendance à quelques cultures dont les prix sont volatils.
Cela leur permet de mieux gérer les risques associés aux variations de prix et de maximiser les opportunités sur le marché. De plus, ils devraient envisager d'intégrer des pratiques agricoles durables et innovantes, telles que l'agroécologie, qui non seulement améliorent la qualité des produits, mais augmentent également leur résilience face aux changements climatiques et aux fluctuations économiques. Ensuite, il est crucial pour les agriculteurs de renforcer leurs capacités en matière de commercialisation et d'accès aux marchés.
Cela inclut la création de coopératives pour mutualiser les ressources, partager des connaissances et améliorer le pouvoir de négociation. En établissant des liens directs avec les marchés internationaux, ils peuvent mieux anticiper les tendances des prix et ajuster leur production en conséquence.
Par ailleurs, la formation sur la gestion financière et l'utilisation des technologies numériques peut leur permettre de mieux gérer leurs exploitations et d’optimiser la vente de leurs produits, garantissant ainsi une rentabilité accrue malgré les aléas du marché.
Céleste Z