Le ministre des Mines de la République Démocratique du Congo, Kizito Pakabomba, a rencontré le 26 novembre dernier à Rabat son homologue marocaine, Leila Benali, ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable du Royaume du Maroc.
Cette réunion a marqué une étape importante dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un focus particulier sur la traçabilité et la certification des ressources minières, des enjeux cruciaux pour la RDC, riche de ses minerais stratégiques.
Ce partenariat s’inscrit dans la dynamique de diversification des collaborations internationales voulue par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant à maximiser les retombées économiques et environnementales du secteur minier.
Un partage d’expertises enrichissant
Au cœur des discussions figurait un échange d’expériences entre les deux pays. La délégation marocaine a exprimé son intérêt pour le modèle de digitalisation du Cadastre Minier de la RDC, qui constitue une référence en matière de gestion transparente et efficace des ressources. En retour, le Maroc a partagé les avancées de son programme de recherche et développement dans le domaine minier, notamment en matière de technologies innovantes et durables.
Les deux parties ont convenu de travailler sur un cadre de coopération renforcée, incluant des échanges techniques et des formations croisées pour promouvoir une exploitation minière responsable et durable.
Cette collaboration pourrait également s’étendre à la transition énergétique, un domaine stratégique pour les deux nations dans un contexte global de décarbonation des économies.
Cette rencontre démontre une fois de plus l’engagement de la RDC à s’aligner sur les meilleures pratiques internationales pour valoriser ses ressources minières tout en promouvant une gouvernance transparente et durable.
Le Maroc, de son côté, réaffirme sa volonté de renforcer ses relations avec les pays africains dans une optique de développement mutuellement bénéfique.
Les prochains mois seront déterminants pour la concrétisation de ce partenariat prometteur, qui pourrait redéfinir les standards africains en matière de gestion des ressources naturelles.
Lovic-Benjamin Nsapu