Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba a officiellement ouvert, le jeudi septembre 2024, les travaux d'un atelier dédié à l'optimisation des systèmes de traçabilité et à la diligence raisonnable dans le secteur minier en République démocratique du Congo (RDC). Cet événement se déroule à Kinshasa et s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour améliorer la gestion des ressources minières du pays.
Cette initiative répond à la volonté du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a exprimé son engagement en faveur d'un système de certification des réserves minières lors de la réunion extraordinaire du conseil des ministres, le 9 septembre. L'objectif principal est de renforcer la transparence et la responsabilité dans l'exploitation minière, afin de garantir que les ressources naturelles profitent véritablement à la population congolaise.
Le nouveau système de traçabilité proposé devrait permettre de suivre le parcours des minerais depuis leur extraction jusqu'à leur commercialisation, réduisant ainsi les risques de corruption et de pratiques illicites. Cela contribuera également à assurer que les entreprises opérant en RDC respectent les normes environnementales et sociales, tout en favorisant un climat d'affaires plus attractif pour les investisseurs.
En optimisant les systèmes de traçabilité, le secteur minier de la RDC devrait bénéficier d'une meilleure gestion des ressources, d'une augmentation des revenus pour l'État, et d'une amélioration de l'image du pays sur la scène internationale. Cela pourrait également encourager le développement durable et une utilisation plus responsable des ressources naturelles, au profit des générations futures.
Céleste Z