La création d'un tribunal spécial anti-corruption, une loi anti-corruption et la revisitation du Code pénal congolais pour renforcer les Indices de corruption et redéfinir les peines, telles sont les recommandations de la plateforme Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées (AETA) et le Centre de Recherche en Finances publiques et de Développement Local (CREFDL) pour endiguer la corruption qui a émaillé tout le processus électoral 2023 en RDC.
Ils l'ont fait savoir dans un communiqué rendu public, jeudi 23 mai dernier.
Face aux dangers que présente la corruption électorale sur le développement de la RDC, " l' AETA et le CREFLD estiment que seul le citoyen peut pousser au chargement.
Ainsi, la Synergie recommande à la population l'accroissement du contrôle pour :
-l'inscription à l'ordre du jour et le vote d'une loi anti-corruption en RDC ; la révision du Code pénal national afin de redéfinir les indices de corruption et de renforcer les peines, la création du tribunal spécial anti-corruption", renseigne le communiqué de ces deux organisations de la Société civile.
Ces recommandations de L'AETA et du CREFDL arrivent après que plusieurs voix se sont levées pour décrier des actes de corruption lors des derniers scrutins, notamment, l'octroi des véhicules aux députés provinciaux, le monnayage des votes via les grands électeurs, à savoir les députés provinciaux. Ce, lors des élections des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs.
Gloire BK