Le président américain Donald Trump a animé une conférence de presse, le jeudi 30 janvier 2025, à Washington, au cours de laquelle il a qualifié la crise entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) de « problème très grave ». Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda, ce dernier soutenant le groupe armé M23 dans la partie orientale du territoire congolais.
Interrogé par un journaliste sur les initiatives possibles pour rétablir la paix dans la région, Trump a reconnu la gravité de la situation, tout en évitant de s'engager sur des mesures concrètes.
« Vous me parlez du Rwanda, et c’est un problème très grave, je suis d’accord, mais je ne pense pas qu’il soit approprié d’en discuter plus en détail pour l’instant », a-t-il déclaré, laissant entendre que cette question pourrait devenir prioritaire dans l’agenda politique américain dans les jours à venir.
Pendant ce temps, la population du Nord-Kivu, en particulier celle de Goma, largement sous contrôle rwandais, continue de vivre dans des conditions précaires. Les habitants se retrouvent piégés entre les combats et l’instabilité, tandis que les efforts de la communauté internationale pour fournir une aide humanitaire restent entravés par la violence persistante. La situation soulève des questions sur la responsabilité et le rôle des partenaires internationaux, notamment l'Union Africaine, dans ce conflit.
C'est dans ce cadre que Félix Tshisekedi, président de la RDC, a lancé un appel à l’unité, à la solidarité et à la cohésion nationale, tout en mettant en garde l’Union Africaine ainsi que la communauté internationale. Le chef de l’État congolais a réaffirmé la détermination de son gouvernement à ne pas rester passif face à cette agression étrangère. Il a assuré que « la RDC ne restera pas les bras croisés », annonçant ainsi une riposte vigoureuse et coordonnée contre les forces hostiles qui menacent la souveraineté nationale.
Le discours du président de la RDC visait à galvaniser le soutien interne et souligne la nécessité d’une réponse collective pour faire face à l’ingérence extérieure et restaurer la paix dans une région marquée par des décennies de conflits.
Céleste Z